Vendredi 4 Juin 2021 2ème Journée du e-Congrès
Sous la présidence de Dimitris ANAGNOSTOPOULOS, Président de l'ESCAP
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Grand Amphi LS01
Andrew MELTZOFF
Andrew MELTZOFF
Le Professeur MELTZOFF est un pionnier de renommée mondiale dans le domaine du développement mental du nourrisson et de l'enfant. Il a reçu sa formation de premier cycle à l'Université Harvard et son doctorat à Oxford. Ses découvertes sur l'imitation infantile ont révolutionné les théories de l'apprentissage précoce et du développement du cerveau. Ses recherches sur les enfants d'âge scolaire mettent l'accent sur les modèles de rôle et la façon dont les stéréotypes sociétaux influencent l'identité émergente et le sentiment "d'appartenance" des enfants. Il a publié 250 articles scientifiques, coécrit des livres dont The scientist in the crib, et a reçu de nombreux prix, dont le prix William James (Association for Psychological Science), le prix G. Stanley Hall (American Psychological Association) et la médaille Kurt Koffka. Il est membre de l'Académie Américaine des Arts et des Sciences. Il est actuellement titulaire de la chaire Job and Gertrud Tamaki Endowed et codirecteur de l'Institute for Learning & Brain Sciences à l'Université de Washington, Seattle.
PLÉNIÈRE 3 | EARLY DEVELOPMENT OF THE SELF AND OTHER: MESSAGES FROM THE BASSINET
MESSAGES DEPUIS LE BERCEAU, DÉVELOPPEMENT PRÉCOCE DU SOI ET DE L'AUTRE
Modérateur : David COHEN
PLÉNIÈRE 3 | EARLY DEVELOPMENT OF THE SELF AND OTHER: MESSAGES FROM THE BASSINET
MESSAGES DEPUIS LE BERCEAU, DÉVELOPPEMENT PRÉCOCE DU SOI ET DE L'AUTRE
New brain research (on human touch) and behavioral studies (on social imitation) shed light on the development of self-other bonds in infancy. I will discuss my “Like-Me” developmental theory about the origins of interpersonal engagement in infancy and childhood. This “Like-Me” theory proposes that the infant’s first and most basic psychological act is the search for others who move and behave like the self. I will also consider how adult emotions influence infant development, and how cultural stereotypes influence identify formation in older children. Infants are sending powerful messages to us from the bassinet, even before the onset of spoken language. It is our goal—even our responsibility—to understand the profound and unexpected meanings carried in these subtle nonverbal signals.
Les recherches récentes sur le cerveau (sur le toucher humain) et les études comportementales (sur l’imitation sociale) ont mis en lumière le développement des liens moi-autre dans la petite enfance. J’aborderai ma théorie développementale « Like-Me » (Comme-moi) et les origines de l’engagement interpersonnel dans la petite enfance et l’enfance. Cette théorie « Like-Me » postule que la première et plus fondamentale recherche psychologique du nourrisson est la quête d’un autre qui bouge et se comporte comme lui-même. Je traiterai également la façon dont les émotions des adultes influencent le développement du nourrisson et comment les stéréotypes culturels influent sur la construction de l’identité des enfants plus vieux. Les nourrissons nous envoient des messages importants depuis leur berceau, et ce même avant l’émergence du langage. C’est notre objectif – même notre responsabilité – de comprendre et mettre du sens sur ces subtils signaux non verbaux profonds et surprenants.
REMISE DES PRIX DE LA SFPEAFA
Fabien JOLY
Fabien JOLY
Fabien JOLY est psychomotricien, psychologue clinicien, docteur en « psychopathologie fondamentale et psychanalyse » de l’Université Paris VII D. Diderot, psychanalyste. Il a enseigné en psychomotricité, en psychologie et en psychopathologie dans les universités de Paris V, Paris VI, Paris VII et Dijon et dans nombre de D.U. à travers la France ; il est chercheur, formateur et superviseur – auteur de 15 ouvrages et de plus de 300 publications. A ouvert, animé pendant 10 ans et coordonné le Centre Ressources Autisme de Bourgogne et a été vice-président du conseil scientifique national de l’ANCRA ; ancien membre correspondant de PréAUT. Il est membre titulaire de la SFPEADA ; membre de la CIPPA ; président de l’association « Corps et Psyché » et vice-Président du « C.E.P. de Bourgogne » ; participe au Comité de direction du « Journal de la Psychanalyse de l’Enfant » (PUF), et est directeur de collection aux éditions In Press. Il exerce en tant qu’analyste et psychothérapeute en pratique libérale à Dijon et est psychologue-psychanalyste attaché au service de pédopsychiatrie (ISCO) du C.H. La Chartreuse à Dijon.
PLÉNIÈRE 4 | LE LIEN CORPS / PSYCHÉ : VECTEUR DU DÉVELOPPEMENT... ET ARC-BOUTANT DE LA PSYCHOPATHOLOGIE DE L'ENFANT
Modérateur : Michel WAWRZYNIAK
PLÉNIÈRE 4 | LE LIEN CORPS / PSYCHÉ : VECTEUR DU DÉVELOPPEMENT... ET ARC-BOUTANT DE LA PSYCHOPATHOLOGIE DE L'ENFANT
Parmi la déclinaison des liens, la problématique du lien corps/psyché est une des questions princeps de la psychiatrie de l’enfant d’aujourd’hui, plus loin de la psychologie, du développement, de la psychopathologie et de la thérapeutique à travers les âges, les souffrances et les pathologies.
Traversé par (autant que tentant de dépasser) les héritages résistants du dualisme, l’enjeu actuel et psychiatrique d’une relecture transdisciplinaire des liens corps/psyché nous paraît un objet de pensée fécond pour tous les cliniciens, ainsi que pour les théoriciens et chercheurs parfois empêtrés dans des clivages idéologiques ou des réductions méthodologiques trop coûteux. La profonde compréhension du lien corps/psyché, de cette dialectique permanente d’allers-retours et de fécondations réciproques (ou ailleurs d’entraves interactives) de et dans cette « respiration » continue du corps à la psyché, et de la psyché vers le corps, nous paraît le paradigme d’une authentique pensée clinique pour le XXIème siècle, le nœud d’articulations vivant et vécu de la psychopathologie d’aujourd’hui et de demain.
Winnicott, un des premiers à montrer la « résidence » de la psyché dans le corps, et le lent travail, au creux des relations précoces et dans l’environnement vécu, d’émergence du psychique subjectif et son « installation » dans le corps… Tous les psychosomaticiens ont travaillé de leurs côtés l’infiltration voire l’atteinte psychique du réel du corps… Nombre de psychanalystes, aux alentours des questions narcissiques et identitaires, ont travaillé avec les images (conscientes et inconscientes) et toutes les figurations et représentations du corps… Les psychomotriciens depuis toujours soutiennent dans leurs pratiques et leurs théories le développement harmonieux de ce nouage psychomoteur dans le rapport à soi, à l’autre, aux objets et au monde… Les neuroscientifiques et cognitivistes développent aujourd’hui nombre de travaux de grande envergure sur la cognition « incarnée » (embodiement) … Les phénoménologues ont apporté aux psychistes (et il s’agirait de ne jamais l’oublier) l’épaisseur de la chair et du corps vécu dans l’expérience du rapport au monde… Les développementalistes en travaillant les compétences (et les avatars) les plus précoces du « petit d’homme » ont démontré les enjeux sensoriels, affectifs et intersubjectifs du corps « en relation », voire de l’essentialité de l’instrumentation sensorimotrice … Pendant qu’au pôle thérapeutique les relaxations ou les médiations thérapeutiques (et tant d’autres approches) convoquent et soutiennent cette articulation permanente entre corps et psyché.
Des questions d’instrumentations, de compétences, de conduites, d’apprentissages, d’adaptations, d’angoisses se nouent à l’endroit même de l’articulation entre corps et psyché, entre les données équipementales et les potentialités bio-neuropsychologiques de chacun, leur déploiement singulier dans l’environnement et le développement précoce, et tout au long de la vie via leurs investissements (positifs ou négatifs) voire leurs subversions psychiques, historiques et évènementielles, affectives, inconscientes, pulsionnelles.
Peut-on envisager aujourd’hui au carrefour des différentes « intelligences » qui éclairent nos disciplines, et face à notre objet commun la clinique et la psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, une reconsidération de ce lien corps/psyché ; mieux n’est il pas possible d’y ancrer, d’y voir l’arc-boutant, de la psychopathologie développementale d’aujourd’hui et de demain ? L’élaboration théorique de cette monumentale problématique sera ici abordée allant/venant de ses sources d’interrogations cliniques à ses retours et implications vers la thérapeutique et la rencontre soignante. Quelques illustrations théorico-cliniques seront notre terrain d’élaboration (le paradigme autistique, les enfants agités et TDAH, les troubles instrumentaux et psychomoteurs, la question générique du développement - instrumental, sensorimoteur et cognitif - et de la croissance psychique subjective).
Pause
ATELIERS
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Grand Amphi LS01
SYMPOSIUM 5 | FIGURATION ET REPRÉSENTATION DES LIENS
Modératrice : Florence ASKENAZY
Julien BETBEZE
L'autonomie relationnelle comme dynamique du lien
Sandra
RUSCONI
Christine
DESVIGNES
La dynamique des émotions au coeur du lien dans les thérapies de Guidance interactive
Nicolas NEVEUX
Le lien en thérapies interpersonnelles
Salle I302
SYMPOSIUM 6 | LIENS : PRÉVENTION DE LA SOUFFRANCE PSYCHIQUE ?
Modérateur : Jean-Philippe RAYNAUD
François MEDJKANE
Vécus transidentitaires aujourd’hui. Quelles pistes d’accompagnement médical et social pour soutenir le meilleur épanouissement de la personne ?
Charles-Édouard NOTREDAME
Comment la menace du lien façonne les trajectoires d’adversité vers le suicide des adolescents ?
Julie ROLLING
La clinique des liens à l’épreuve : suicide, radicalisation… quelle prévention ?
L'autonomie relationnelle comme dynamique du lien
L’intervention portera sur le lien entre le mimétisme et la figuration comme condition d’une représentation incarnée. Nous développerons comment le contexte relationnel et social crée un espace de développement ou de blocage du processus relationnel entre le bébé et son(ses) parent(s). Nous montrerons que la déconstruction des histoires dominantes dysfonctionnelles permet d’ouvrir un espace pour sortir du monde de la maltraitance et de l’abandon. Enfin, nous nous appuierons sur la notion d’échafaudage de Vygotski et sur le concept d’autonomie relationnelle comme condition d’élargissement de la perception de la pérennité du lien parents-enfant.
Le lien en thérapies interpersonnelles
Développées depuis la fin des années 1970, les thérapies interpersonnelles (TIP) restent méconnues en France, malgré une place de choix dans les guidelines internationales et une cible d’action particulièrement intéressante : le lien interpersonnel et les mécanismes attachementistes sous-jacents.
Nous chercherons durant la présentation à étudier :
- comment est modélisé le lien en Thérapie Interpersonnelle,
- de quelle façon il peut entraîner des symptômes,
- comment il est utilisé dans le travail en TIP,
- comment l’attachement dans le lien peut être utilisé à but thérapeutique.
Nous conclurons sur le rôle central des liens dans les TIP.
Vécus transidentitaires aujourd’hui. Quelles pistes d’accompagnement médical et social pour soutenir le meilleur épanouissement de la personne ?
A partir des éléments de la littérature scientifique et en appui d’une expérience d’accompagnement d’enfants, d’adolescents et d’adultes transidentitaires développée au sein du Centre Hospitalier Universitaire de Lille dans le cadre du Dispositif Transidentité(s), nous présenterons les différents ressorts identifiés et corrélés au vécu douloureux dont peuvent témoigner les personnes transidentitaires.
Si la condition transidentitaire ne relève plus aujourd’hui d’une condition pathologique et que les dernières formulations nosographiques ne relèvent plus comme condition princeps l’existence d’une souffrance mais plutôt le risque d’une souffrance psychique associée, la population transidentitaire est repérée par l’Organisation Mondiale de la Santé mais aussi par les organismes nationaux français comme une population vulnérable au développement de troubles psychiatriques tels que les troubles anxieux, dépressifs et de passage à l’acte suicidaire.
En explorant les différents déterminants possibles pouvant rendre compte de la souffrance psychique exprimée par les personnes transidentitaires, nous dessinerons les contours et les points d’articulation possibles des différents champs d’intervention tant des dispositifs de soins dans leurs aspects pluridisciplinaires que des interventions sociales et des groupes d’entraide et d’auto-support développés dans le champ associatif.
Comment la menace du lien façonne les trajectoires d’adversité vers le suicide des adolescents ?
Selon les modèles développementaux les plus récents, l’adolescence impliquerait un remaniement déterminant des modalités d’adaptation de l’individu à son environnement. En en illustrant le dépassement, l’étude des trajectoires d’adversité vers le suicide offre un aperçu paradigmatique de l’évolution dynamique de ces capacités d’adaptation. Or, le rôle de l’adolescence dans la façon dont l’adversité – en particulier sociale – façonne à court ou moyen terme les trajectoires de vie reste pour l’essentiel inconnu.
La clinique des liens à l’épreuve : suicide, radicalisation… quelle prévention ?
La question des liens est fondamentale dans le travail en pédopsychiatrie, et cela quel que soit le stade de développement de l’enfant. Ces liens participent à l’équilibre psychoaffectif du sujet, et à son développement. A l’adolescence, l’émergence du pulsionnel sous tendant les mutations psychiques à l’œuvre redessine la nature de ces liens notamment autour de la question de la séparation, de l’autonomisation et de la dimension du groupe et des pairs. L’enjeu pour l’adolescent sera de négocier ces mutations révélant fréquemment des fragilités psychiques internes, et réactivant la dépendance à l’objet externe. Pour comprendre ce qui est en jeu pour un adolescent, il faut nécessairement prendre en compte son environnement proche, mais également la société dans laquelle il évolue. Le sujet est invariablement tributaire de son environnement et constitue la société qui le façonne.
Dans ce contexte, la psychopathologie adolescente renverrait d’une part à des « vicissitudes dans le premier développement », d’autre part, elle révèlerait « les défauts de l’environnement présent ». Dès lors, comment les conduites comme les tentatives de suicide, les conduites de mise en danger, la radicalisation… interrogent-elles ces liens ? Quel est l’impact de ces liens en termes de potentialités structurantes ou dé-structurantes ? Comment les évolutions sociétales actuelles importent-elles ces liens ? Et quelles possibilités de prises en charges adaptées permettant de mobiliser ces facteurs de protection pour les enfants et les adolescents (prévention de suicide basée sur le recontact, utilisation des médias, thérapie familiale…) ?
Julien BETBEZE
- Pédopsychiatre et psychiatre de l’adulte, Psychiatre des hôpitaux, SMPR service médico-psychologique régional de Nantes, responsable du quartier mineurs et antenne toxicomanie
- Chef de service de l’inter-secteur AFT de Loire-Atlantique (Accueil Familial Thérapeutique) et responsable médical de l’ASE (service d’accueil familial spécialisé pour enfants et adolescents)
- Thérapeute familial pour les adolescents, service d’addictions CHU de Nantes
- Chargé de cours à Nantes faculté de psychologie (DESS Cognitif et clinique) et UER médecine
- D.U. Hypnose Pitié-Salpêtrière
- Responsable pédagogique et formateur en hypnose et thérapies narratives à l’Institut Milton H. Erickson de Nantes
- Responsable scientifique du 11ème forum de la CFHTB 1-4 mai 2019 à Montpellier
Sandra RUSCONI
Sandra RUSCONI-SERPA est psychologue psychothérapeute FSP et chargée d’enseignement à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education de l’Université de Genève. Elle a dirigé l’Unité de Recherche du Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent (Hôpitaux Universitaires de Genève) de 1999 à 2019. Formatrice en Thérapie de Guidance interactive, elle enseigne cette technique thérapeutique à de nombreuses équipes en Suisse, en France et en Amérique latine. Ses activités cliniques, d’enseignement et de recherche portent en particulier sur l’impact de la psychopathologie parentale sur la relation parent-enfant et sur le développement et la validation de modèles intégratifs d’intervention.
Christine DESVIGNES
Christine DESVIGNES est psychologue clinicienne et psychothérapeute. Spécialisée en psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent et plus particulièrement sur les interactions précoces parents-bébé (Master Recherche), elle exerce depuis 2008 au sein de l’Unité de Pédopsychiatrie Périnatale de Noisy le Sec (93), une équipe rattachée à l’Etablissement Public de Santé Mentale de Ville Evrard, Intersecteur I03. D’orientation psychanalytique, elle utilise, de façon alternative ou complémentaire, la thérapie de Guidance Interactive dans de nombreux contextes de traitement du lien parents-bébé : psycho-traumatisme maternel, handicap de l’enfant, carences et négligences des besoins de l’enfant, dépression maternelle, etc., et contribue à former les équipes de pédopsychiatrie à cette approche.
Nicolas NEVEUX
Psychiatre libéral, ancien PH responsable d’un Hôpital de Jour
Membre élu au Conseil National Professionnel de Psychiatrie
Président de l’IFTIP (Institut de Formation en Thérapie InterPersonnelle)
Membre du Bureau de l’AFTCC (Association Française de Thérapie Cognitivo-Comportementale)
François MEDJKANE
Pédopsychiatre. Praticien Hospitalier Co-Responsable du Dispositif Transidentité(s).
Équipe pluridisciplinaire proposant un accompagnement de soins supports à la trajectoire de transition
d’enfant, d’adolescent et d’adulte. Co-responsabilité partagée avec le Dr Clara Leroy, endocrinologue et le
Dr François Marcelli, chirurgien urologue. Centre Hospitalier Universitaire de Lille. Responsable du Service
de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent du Pôle de Psychiatrie, Addictologie, Médecine légale et
Médecine en milieu pénitentiaire coordonné par le Pr Pierre Thomas. Centre Hospitalier Universitaire de Lille.
Charles-Edouard NOTREDAME
Charles-Edouard NOTREDAME est psychiatre, chef de clinique dans le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du CHU de Lille. Titulaire d’un DESC de pédopsychiatrie, il consacre l’essentiel de son activité clinique à l’accès et à la prise en soin des adolescents. Actuellement doctorant au sein du laboratoire SCALab, CNRS UMR9193, Université de Lille, ses travaux de recherche portent sur les conduites suicidaires chez les adolescents, les spécificités de leurs déterminants et les particularités de leur prévention. Largement engagé dans des actions de prévention du suicide à l’échelle régionale et nationale, il est membre du Groupement d’étude et de prévention du suicide et l’un des coordonnateurs du programme Papageno, un programme de prévention de la contagion suicidaire et de promotion de l’accès aux soins. Il est enfin enseignant à la Faculté de Médecine de Lille ainsi que dans divers organismes et programmes régionaux et nationaux.
Julie ROLLING
Pédopsychiatre - Praticien Hospitalier
Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent
Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
Médecin coordinateur du Centre d’Accueil MédicoPsychologique pour Adolescents (CAMPA)
Responsable de la filière Enfants et Adolescents du Centre Psychotrauma Alsace-Nord
Pause
Karlen LYONS-RUTH
Karlen LYONS-RUTH
Karlen LYONS-RUTH, PhD est professeur de Psychologie dans le département de Psychiatrie de l'école de médecine d'Harvard et psychologue à l'hôpital de Cambridge. Ses recherches ont porté sur l'évaluation de l'attachement chez le bébé, l'enfant et l'adolescent dans des environnements à haut-risque et ont été soutenues par l'Institut National de la Santé Mentale, l'Institut National de la Santé Infantile et du développement et plusieurs instituts privés. Elle est membre de l’American Psychological Association, ancienne membre du Radcliffe Institute d'Harvard et a travaillé dans le comité de rédaction de la revue du développement de l'enfant, de la psychologie du développement et santé mentale de l'enfant ainsi que dans le comité de direction de la World Association of Infant Mental Health. Elle conserve également une pratique privée à Cambridge, Massachusetts
Grand Amphi LS01
PLÉNIÈRE 5 | "WHEN LOVE GOES AWRY": DISTURBED EARLY ATTACHMENT RELATIONS AND THEIR CONTRIBUTIONS TO BORDERLINE PERSONALITY AND SUICIDALITY IN LATE ADOLESCENCE.
"QUAND L'AMOUR TOURNE MAL" : RELATIONS PRÉCOCES D'ATTACHEMENT PERTURBÉES ET LEURS CONTRIBUTIONS À LA PERSONNALITÉ LIMITE ET À LA SUICIDALITÉ À LA FIN DE L'ADOLESCENCE
Modératrice : Lauriane VULLIEZ-COADY
PLÉNIÈRE 5 | "WHEN LOVE GOES AWRY": DISTURBED EARLY ATTACHMENT RELATIONS AND THEIR CONTRIBUTIONS TO BORDERLINE PERSONALITY AND SUICIDALITY IN LATE ADOLESCENCE.
"QUAND L'AMOUR TOURNE MAL" : RELATIONS PRÉCOCES D'ATTACHEMENT PERTURBÉES ET LEURS CONTRIBUTIONS À LA PERSONNALITÉ LIMITE ET À LA SUICIDALITÉ À LA FIN DE L'ADOLESCENCE
A rich theoretical literature has developed regarding potential developmental precursors of borderline personality disorder. However, until recently, prospectively collected longitudinal data have not been available to inform our theories. Using videotaped examples, this presentation will draw on data from a prospective longitudinal study to describe the transformations in disturbed attachment relationships that occur from infancy to adolescence and to assess the earlier child and adolescent factors that predict borderline personality features and suicidality in late adolescence.
Une riche littérature théorique s'est développée concernant les potentiels précurseurs développementaux à la personnalité borderline. Cependant, jusque récemment, les données des études longitudinales prospectives n'étaient pas disponibles pour appuyer nos théories. A l'aide d'exemples filmés, cette présentation s'appuiera sur les données d'une étude longitudinale prospective pour décrire les transformations dans les relations d'attachement perturbées qui opèrent de l'enfance à l'adolesence et pour évaluer les facteurs précoces chez l'enfant et l'adolescent qui prédisent les traits de personnalité borderline et la suicidalité à la fin de l'adolescence.
Anne-Catherine ROLLAND
Anne-Catherine ROLLAND
Professeur de pédopsychiatrie à l’Université de Reims Champagne-Ardenne et chef du service de
Psychothérapie de l’enfant et de l’adolescent du pôle femme-parents-enfant au CHU de Reims.
Doctorat en psychopathologie fondamentale et Psychanalyse (ED 450 de Paris Diderot).
Affiliée au laboratoire C2S Cognition Santé Socialisation (EA 6291).
Axes de recherche : en périnatalité (interactions parents-enfant, prématurité, déni de grossesse,
dépression périnatale), et en cognition sociale (études longitudinales).
Expert psychiatre et pédopsychiatre près de la Cour d’Appel de Reims.
Présidente du CNU (Conseil National Universitaire) de pédopsychiatrie (sous-section 49-4).
SYNTHÈSE & CONCLUSION
Bernard KABUTH
Bernard KABUTH
Description à venir...
ANNONCE DES JOURNÉES DE LA SFPEADA 2022 À NANCY
Préventions en psychiatrie de l’enfant et l’adolescent
e-Congrès SFPEADA
Nancy juin 2022
En psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, la prévention est au cœur de nos pratiques, de la petite enfance à l’adolescence. Agir pour prévenir l’instauration de troubles des interactions, agir pour prévenir une aggravation des troubles non dépistés, agir pour prévenir les rechutes.
La prévention est primaire et centrale dans nos actions de formation et d’information du public. Elle est secondaire dans nos soins en psychiatrie périnatale, dans le dépistage précoce des troubles de l’attachement, des troubles neuro-développementaux, de la dépression, des abus et de la maltraitance, des situations de placement… Elle est tertiaire lorsque nous mettons des soins en œuvre pour éviter les rechutes dans le cadre de maladies chroniques, ou les récidives suicidaires.
La prévention s’inscrit aussi dans les moyens développés pour limiter les ruptures de soins, soutenir le relai en psychiatrie d’adultes et pour prendre soins des soignants. Elle est aussi au cœur de notre travail de réseau - réseaux multi-partenariaux, réseaux spécifiques comme en périnatalité - et des politiques de santé pour lesquelles nous sommes de plus en plus sollicités.
Au risque de s’y perdre ?