Jeudi 3 Juin 2021 Journée d'ouverture du e-Congrès

La pandémie confronte la pédopsychiatrie à des enjeux multiples, au delà de l’augmentation préoccupante des besoins et de la souffrance des sujets jeunes, c’est la pratique de la pédopsychiatrie qui s’est trouvée totalement modifiée. A partir d’une étude qualitative internationale auprès de 45 pédopsychiatres répartis sur les cinq continents, nous avons pu mettre en évidence comment la pandémie questionne tant le lien aux patients, aux familles, que ce qui « fait soin » dans un contexte hors norme.

La déclinaison créative des relations de soin entraîne une réflexion necessaire sur ce qu’est vraiment la pédopsychiatrie, ses cadres, ses théories, et la possibilité de mobiliser des leviers jusqu’ici inédits. Et ce par delà la géographie.

Autant à la latence le fantasme originaire de la scène primitive organise et accompagne le groupe au cours de sa structuration, en particulier dans le transfert, autant à l’adolescence cette scène primitive est insupportable et les adolescents n’auront de cesse de la transformer pour qu’elle devienne acceptable. Dans ce contexte, tous les modes de reproduction hors de la scène primitive seront fantasmés et mis à l’épreuve du groupe. Ainsi les adolescents vont évoquer des scènes sado-masochistes, pubertaires, pédophiliques, homosexuelles, ou encore des fantasmes masturbatoires et d’auto-engendrement, avant d’aboutir à des scènes sexuelles homo-générationnelles.

Le fantasme d’auto-engendrement est concomitant de l’illusion groupale, cette période où le groupe trouve son unité et prend son indépendance. Les adolescents vivent ce moment d’indifférenciation avec un intérêt particulier car la restauration narcissique induite par ce phénomène contribue aussi à les rassurer.

Je me propose d’analyser ces fantasmes et la manière dont ils se métamorphosent pour permettre aux adolescents de sortir de cette période d’indifférenciation. Le fantasme d’auto-engendrement est une matrice symbolique qui permet le passage de la groupalité de type familial à une groupalité plus sociétale. Cet auto-engendrement fait passer de l’homosexualité à l’homophilie, ce moment où les adolescents prennent du plaisir à être entre eux et à se sentir tous semblables et indifférenciés dans l’illusion groupale avant de s’ouvrir à une sexualité homo-générationnelle.

Les plus récentes études en psychopathologie suggèrent qu’un facteur commun, transdiagnostique, sous-tend la sévérité et la comorbidité. Ce facteur, dénommé facteur « p » (psychopathologie), souligne le rapport étroit entre résilience et risque pour la psychopathologie. Le facteur « p » appelle à repenser à la dynamique entre effets thérapeutiques et résilience au sein des interventions psychologiques proposées aux jeunes en situations de vulnérabilité. Les liens d'attachement représentent un des facteurs les plus importants dans le processus de résilience, et ces liens sont souvent mis à mal au cours du développement de l’adolescence à l’âge adulte. Au centre du vécu du jeune vulnérable se manifeste souvent une vigilance ou méfiance vis-à-vis d'autrui, qui se pose en obstacle à l’initiation d’une relation  thérapeutique. Le concept de confiance épistémique propose une articulation entre la relation thérapeutique, la communication au sein de cette relation, et les effets de celle-ci sur le bien-être psychologique du jeune. Elle donne lieu à une approche qui comprend l’effet thérapeutique au sein d’un système plus large de communication thérapeutique au sein des liens dans le travail individuel et groupal.

 

De nombreuses études ont déjà montré qu'il ne suffit pas de donner une formation à un ensemble de professionnels pour qu'une nouvelle pratique se mette en place au quotidien.

A partir des résultats d'un sondage à destination des professionnels et des parents, nous décrirons les obstacles et facilitateurs en jeu dans l'implémentation du PACT en France et dans d'autres pays. Les facteurs des liens entre les professionnels eux-mêmes, mais aussi avec les parents et leur organisation seront étudiés. Une analyse de cause à effet permettra aussi de déterminer quels sont les facteurs prépondérants dans le changement de pratique et nous discuterons comment améliorer l'implémentation de ce type de modèle et permettre qu'il devienne une pratique courante et durable. 

 

La Pre-School Autism Communication Trial (PACT) est une intervention précoce auprès de parents d’enfants avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA) qui vise à optimiser la synchronie socio-communicative parents-enfant. Développée par des linguistes anglais dans l’équipe de Jonathan Green à l’Université de Manchester, au Royaume-Uni, la PACT est à ce jour l’intervention thérapeutique la mieux validée dans l’autisme, ayant démontré une efficacité sur les trajectoires développementales des enfants avec TSA quand utilisée précocement, à partir de l’âge de 2 ans – l’effet thérapeutique étant encore mesurable 6 ans après l’intervention initiale.

Dans ce symposium, nous décrirons cliniquement la méthodologie de la PACT, et notamment l’utilisation astucieuse de l’outil vidéo afin de restaurer le sentiment de compétence parentale pour optimiser la synchronie interactionnelle. Nous discuterons également les recherches actuellement en cours au niveau Européen ainsi qu’en France autour de la PACT.

Professeure de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Chef de service du Service universitaire de psychiatrie de l’adolescent, Centre Hospitalier Argenteuil / ECSTRA Team, UMR-1153, Inserm, Université de Paris, Direction de l’équipe « méthodes qualitatives » : évaluation des traitements médicamenteux et non médicamenteux, des processus thérapeutiques en psychiatrie et en médecine à l’appui de méthodologies qualitatives (recueil, analyse de données verbales, issues des récits approfondis d’expérience). Axes de recherche : Evaluation des soins à partir des perspectives/vécus croisés patients, familles, soignants, développement des Patient Reported Outcomes, Approche qualitative du Burn Out des soignants, Développement de la métasynthèse : analyse systématique de la littérature qualitative Fondatrice de la méthode IPSE Inductive process to analyse the structure of lived-experience.

Docteur en Ethnopsychiatrie.
Psychologue clinicien diplômé de l’université Paris 7. Directeur de recherche à l’école doctorale « Recherche en psychanalyse », Université Paris 7 - Membre du CRPMS (Paris 7). Psychanalyste, psychodramatiste.
Membre titulaire de la Société Française de Psychothérapie Psychanalytique de Groupe. Formateur à l’Institut de Formation et de Recherche du CIRPPA. Président de la FAPAG (Fédération des Associations de Psychothérapie Analytique de Groupe).

Martin DEBBANE est Professeur associé à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation (FPSE) de l’Université de Genève, et au University College de Londres. Désireux d’établir des ponts entre la pratique clinique et la recherche empirique, les travaux de son équipe visent à comprendre l’émergence de la psychopathologie et les processus psychologiques favorisant la santé mentale. En tant que psychologue spécialiste en psychothérapie d’orientation psychodynamique, il est formateur et superviseur certifié par le Centre Anna Freud (Londres) pour les traitements psychothérapeutiques basés sur la mentalisation. Il dirige l’Unité de Psychologie Clinique Développementale, et codirige le Laboratoire de Neuroimagerie et Psychopathologie Développementales à l’Office Médico-Pédagogique de Genève en Suisse.

Nancy TREPANIER est psychoéducatrice au Canada dans le Centre d’évaluation Neuropsychologique d'Aide à l'Apprentissage. Elle est spécialisée dans les troubles neurodéveloppementaux et notamment dans les troubles du spectre de l'autisme. En 2006, Nancy TREPANIER met au point un modèle d'intervention en analyse écosystémique prenant en compte le fonctionnement cérébral des personnes TSA. En 2008, elle a participé à la réalisation du Guide des pratiques exemplaires Canadien dépistage, évaluation et diagnostic des troubles du spectre de l’autisme en bas âge. En parallèle, elle est également consultante et formatrice à l'outil de diagnostic ADOS-2 et au modèle d’intervention écosystémique au Canada depuis 2005, en France depuis 2010.

Marie-Maude GEOFFRAY est psychiatre de l’enfant et de l’adolescent, praticienne hospitalière sur le Centre Hospitalier le Vinatier. Sa pratique clinique est majoritairement orientée vers le diagnostic et l’intervention précoce dans les Troubles développementaux (des troubles de l’affectivité aux troubles cognitifs) et notamment le Trouble du Spectre de l’Autisme. Ses travaux de recherche visent à évaluer l’efficience et le ratio bénéfice-risque des interventions, rechercher les médiateurs et modérateurs de ces interventions et ainsi promouvoir des interventions plus transférables et durables.

Le Professeur Carmen SCHRÖDER est professeur de pédopsychiatrie, Chef de Service du Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, et docteur en Neurosciences, et membre de l’équipe CNRS UPR 3212 à l’Institut des Neurosciences Cellulaires et Intégratives à Strasbourg. Elle est membre du conseil scientifique de la SFPEADA, de la Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil (SFRMS), et experte en somnologie certifiée par la Société Européenne de Recherche sur le Sommeil. Auteur de nombreuses publications scientifiques dans le domaine de la pédopsychiatrie en lien avec les neurosciences, notamment sur la thématique du sommeil et des rythmes biologiques de l’enfant en interaction avec des troubles psychiatriques et des troubles neurodéveloppementaux, Carmen SCHRÖDER s’intéresse plus globalement aux interactions entre cerveau et psyché, brain and mind.

Dénouons un malentendu : le secteur n’est pas seulement une aire géographique ni un « service hospitalier ». Le secteur est avant tout une « politique » de déploiement du soin psychiatrique. Les notions de proximité, d'accessibilité et de continuité y sont premières. L'importance du lien figure dans les fondements du secteur. Le premier lien opéré dans l’histoire du secteur a sans doute été celui d’être connecté d’emblée avec son temps. Nous aborderons ses origines. Nous introduirons ensuite la double valence de l'idée du lien, chère à l'API : coordination interne dans le cœur-même de notre pratique pédopsychiatrique de terrain, -pour ne pas dire "tout-terrain"-, et coordination externe dans notre rapport à la société, aux politiques et décideurs. Deux coordinations qui ne peuvent se passer l'une de l'autre.

Sur le terrain, la pratique pédopsychiatrique de secteur s'organise « en réseau » : d'une part, au sein même de l'intersecteur (entre unités fonctionnelles), et, d'autre part, dans les liens avec ses partenaires (établissements médico-sociaux, PMI, écoles, professionnels libéraux, services municipaux...). Mais cette notion de réseau pourrait être comprise, à tort, comme ne désignant qu'une organisation rationnelle des soins, une répartition des fonctions, des tâches et des patients entre unités et entre professionnels. Nous tenterons de montrer qu'au-delà du caractère fonctionnel et opérant du réseau, ce dernier, de par les liens qu'il permet de tisser autour de l'enfant, assure une fonction phorique (P. Delion) qui va bien au-delà du « parcours de soins coordonné ». A travers l'exposé d'une vignette clinique, nous illustrerons de quelle manière, en pratique, la constellation formée par le secteur peut faire enveloppe et offrir au patient la contenance et le portage essentiels dans le soin psychique.

La clinique et le soin psychiatrique au service des enfants, des adolescents et de leurs familles sont notre cœur de métier. Ce savoir-faire pédopsychiatrique a été critiqué, dévalorisé ces dernières années lors de recommandations et évaluations d’agences régionales ou nationale. Il est souvent négligé financièrement par les pouvoirs publics. Ainsi, depuis 2012, les pédopsychiatres ont dû s’interroger sur les moyens de soutenir leurs équipes, de défendre leur discipline et de la promouvoir dans une société en mouvement. Nombre d’entre nous ont souhaité alors resserrer les liens de confraternité au travers d’états généraux, de collèges, et d’associations afin d’établir des connections officielles avec les agences nationales, régionales et tutelles ministérielles. Au-delà de nos interventions de terrain essentielles et indispensables, nos interventions sociétales et politiques ont ou auront-elles un effet ? Quels en sont les intérêts et les limites ?

Le développement des dispositifs de secteur depuis 45 ans a amené des pratiques originales dans le champ de la santé mentale et de la psychiatrie de l’enfance. Face aux problématiques complexes de certains enfants (troubles de l’attachement, traumatismes, failles narcissiques, TED divers, adolescences dites « difficiles » avec attaques des liens, etc...) le travail de soin psychique ne peut être uniquement porté par les structures de soins et nécessite une approche coopérative et pluridimensionnelle. Néanmoins comment donner sens à des approches dissociées risquant de produire des ruptures et de répondre au chaos psychique par de l'incohérence...

Ainsi se sont créés des réseaux plus ou moins formalisés qui peuvent être fonctionnels ou non fonctionnels, si ce n’est parfois dysfonctionnels. Il nous semble qu’un des objectifs du travail de secteur doit être de constituer un cadre contenant de pensées. Celui-ci va permettre de donner du sens et de favoriser les processus de liaison corps-psyché, intrapsychiques, sociales et culturelles.

Un modèle de développement des trois contenants somatique, psychique et social, et de leur articulation, rendra compte de l’importance des fonctions de contenance qui permettent de lier les contenus en créant un « néocontenant » du réseau qui puisse être réparateur des failles précoces. Ainsi la contenance institutionnelle devient interinstitutionnelle.

Les progrès des sciences médicales sont constants. Dans le domaine de la périnatalité, ils accompagnent de plus en plus de parents dans leur accession à la parentalité. Cette médicalisation les aident lors de la conception ou traite leur enfant in utéro ou à la naissance alors qu’ils n’auraient peut-être pas vécu ou survécu il y a quelques années, mais les confronte aussi à des questions éthiques et tragiques parfois vertigineuses, à des décisions impossibles et peut entraver la mise en place de leurs premiers liens avec leur enfant avec des barrières techniques qui peuvent s’avérer traumatiques.

Au travers de plusieurs cas cliniques allant du préconceptionnel au post-partum, nous nous interrogerons sur les modalités de l’accompagnement de ces familles et de leurs enfants lors de ces parcours très médicalisés aussi bien sur le plan psychique et développemental que dans la prise de décision éthique qu'elles soulèvent aussi bien pour eux que pour les équipes somatiques qui les accompagnent.

Stress post traumatique post natal, conséquences pour les parents, le bébé et dans l’interaction. De la recherche à la prise en charge.

De futures mères sont exposées durant la grossesse et la naissance à des évènements potentiellement traumatique : circonstances médicales faisant craindre pour leur vie ou celle du bébé, conception traumatique, parcours migratoires violents, accouchements traumatiques. Sous l’angle plus circonscrit du stress post traumatique post-natal, nous présenterons une analyse des conséquences dans l’interaction et des propositions de traitements précoces.

Les troubles psychiques en période prénatale sont à risque de complications somatiques gravidiques maternelles, de répercussions néonatales, mais également de difficultés dans le lien mère-enfant, ainsi que de troubles cognitifs et psycho-affectifs chez les enfants.

La dépression maternelle prénatale est associée à des troubles du développement chez l’enfant (1). Nous présenterons les possibles liens préalablement décrits entre les symptômes dépressifs maternels en prénatal et les comportements néonataux précoces.

Nous avons analysé les données issues de l’étude prospective MATQUID, dans laquelle 598 femmes étaient évaluées au huitième mois de grossesse puis au troisième jour du post-partum avec leur nouveau-né. Nous avons étudié le possible lien entre symptômes dépressifs maternels en prénatal (CES-D) et organisation neuropsychomotrice du nouveau-né, mesurée avec l’échelle de Brazelton ou Neonatal Behavioral Assessment Scale (NBAS).

Nos résultats montrent une corrélation statistiquement significative négative entre symptômes dépressifs en prénatal et scores de Brazelton d’habituation, orientation-interaction, système moteur et stabilité du système nerveux autonome, indépendamment des autres variables explicatives, dont les symptômes dépressifs en postnatal et les symptômes anxieux en pré et post-partum. De plus, un épisode dépressif caractérisé maternel en prénatal était significativement associé à un score plus bas dans la dimension orientation-interaction (2).

Ces données mettent en évidence la nécessité cruciale d'un dépistage prénatal et de traitements adaptés des symptômes dépressifs maternels (3). Une attention particulière doit être accordée aux nourrissons dont la mère présente des symptômes dépressifs prénataux afin de leur fournir des soins de développement précoce si nécessaire.

Références :

1. Madigan S, Oatley H, Racine N, Fearon RMP, Schumacher L, Akbari E, Cooke JE, Tarabulsy GM.A (2018). Meta-Analysis of Maternal Prenatal Depression and Anxiety on Child Socioemotional Development. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry. 57:645-657.e8.

2. Gressier F, Letranchant A, Glatigny-Dallay E, Falissard B, Sutter-Dallay AL. Negative impact of maternal antenatal depressive symptoms on neonate's behavioral characteristics ; Eur Child Adolesc Psychiatry, (2019). Online ahead of print.

3. Glover V (2014). Maternal Depression, Anxiety and Stress During Pregnancy and Child Outcome; What Needs to Be Done. Best Pract Res Clin Obstet Gynaecol, 28 :25-35.

Les troubles psychiques en période prénatale sont à risque de complications somatiques gravidiques maternelles, de répercussions néonatales, mais également de difficultés dans le lien mère-enfant, ainsi que de troubles cognitifs et psycho-affectifs chez les enfants.

La dépression maternelle prénatale est associée à des troubles du développement chez l’enfant (1). Nous présenterons les possibles liens préalablement décrits entre les symptômes dépressifs maternels en prénatal et les comportements néonataux précoces.

Nous avons analysé les données issues de l’étude prospective MATQUID, dans laquelle 598 femmes étaient évaluées au huitième mois de grossesse puis au troisième jour du post-partum avec leur nouveau-né. Nous avons étudié le possible lien entre symptômes dépressifs maternels en prénatal (CES-D) et organisation neuropsychomotrice du nouveau-né, mesurée avec l’échelle de Brazelton ou Neonatal Behavioral Assessment Scale (NBAS).

Nos résultats montrent une corrélation statistiquement significative négative entre symptômes dépressifs en prénatal et scores de Brazelton d’habituation, orientation-interaction, système moteur et stabilité du système nerveux autonome, indépendamment des autres variables explicatives, dont les symptômes dépressifs en postnatal et les symptômes anxieux en pré et post-partum. De plus, un épisode dépressif caractérisé maternel en prénatal était significativement associé à un score plus bas dans la dimension orientation-interaction (2).

Ces données mettent en évidence la nécessité cruciale d'un dépistage prénatal et de traitements adaptés des symptômes dépressifs maternels (3). Une attention particulière doit être accordée aux nourrissons dont la mère présente des symptômes dépressifs prénataux afin de leur fournir des soins de développement précoce si nécessaire.

Références :

1. Madigan S, Oatley H, Racine N, Fearon RMP, Schumacher L, Akbari E, Cooke JE, Tarabulsy GM.A (2018). Meta-Analysis of Maternal Prenatal Depression and Anxiety on Child Socioemotional Development. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry. 57:645-657.e8.

2. Gressier F, Letranchant A, Glatigny-Dallay E, Falissard B, Sutter-Dallay AL. Negative impact of maternal antenatal depressive symptoms on neonate's behavioral characteristics ; Eur Child Adolesc Psychiatry, (2019). Online ahead of print.

3. Glover V (2014). Maternal Depression, Anxiety and Stress During Pregnancy and Child Outcome; What Needs to Be Done. Best Pract Res Clin Obstet Gynaecol, 28 :25-35.

Praticien hospitalier
Pédopsychiatre, temps plein sur le terrain
Président de l'API, Association des Psychiatres de secteur Infanto-juvénile

Pédopsychiatre, praticien hospitalier
Responsable d'hôpital de jour et d'unités d'enseignement pour enfants avec TSA, CH Robert Ballanger
Agrégation de philosophie (École Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines)
Formatrice pour l'organisme PréAut
Membre du conseil d'administration de la CIPPA et de l'API

PH coordinatrice du Centre intersectoriel d’accueil permanent des adolescents (GHU- Paris)
Membre du bureau de l’API depuis 2008
Membre du comité permanent pour l’autisme de la FFP
Secrétaire de l’Association francilienne des pédopsychiatres

Chef de Clinique (Marseille 1980-1981)
Praticien Hospitalier – Chef de secteur (1984 – 2014)
Pédopsychiatre dans des structures médico-sociales dédiées aux autistes et ITEP (depuis 2014)

PhD, HDR, laboratoire CRPMS, université de Paris. Pédopsychiatre dans les services de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (Pitié Salpêtrière) et de néonatologie (Trousseau), Paris.
Vice-présidente de la WAIMH francophone (World Association of Infant Mental Health). Organisatrice de la commission WAIMH-MARCE des USAPB (Unités de Soins Ambulatoires Parents Bébés). Membre élue du CA de la SFMP. Membre de la SFPEADA.
Les interactions et la synchronie parents enfants sont le fil rouge de ses axes cliniques et de recherche, aussi bien concernant le prépartum et le diagnostic anténatal que le postpartum et la petite enfance.

Pédopsychiatre, Praticien hospitalier à l’hôpital Necker Enfants Malades. Médecin responsable de l’activité de pédopsychiatrie de liaison en périnatalité à l’hôpital Necker et du CMP du 15° arrondissement de Paris. PhD et HDR, membre du Laboratoire PCPP, Psychologie Clinique, Psychopathologie, Psychanalyse, EA 4056 de l’Ecole Doctorale cognition, comportement, conduites humaines » ED 261. Encadre des travaux de recherche dans le domaine de la périnatalité.

Anne-Laure SUTTER-DALLAY est psychiatre et pédopsychiatre en périnatalité. Sur le plan clinique elle est responsable médicale du Réseau de Psychiatrie Périnatale du pôle Universitaire de Psychiatrie de l’Adulte, au Centre Hospitalier Charles Perrens, à Bordeaux. Docteur ès Sciences en Psychologie de la Santé et habilitée à diriger des recherches, elle est rattachée à l’équipe de pharmaco-épidémiologie de Bordeaux Population Health Research Center, INSERM 1219. Ses thèmes de recherche principaux portent sur l’impact des pathologies mentales parentales et de leurs traitements sur le développement du fœtus, du nouveau-né et du jeune enfant.

Florence GRESSIER est psychiatre, spécialisée en périnatalité. Titulaire d’une thèse de sciences, elle est membre de l’unité INSERM 1178. Praticien hospitalier à l’hôpital de Bicêtre, Hôpitaux universitaires Paris Sud, elle a participé avec le professeur Hardy à la création d’une unité mère-bébé, dont elle est la responsable depuis son ouverture en décembre 2012. Elle est présidente de la Société Marcé Francophone depuis 2018.